Patrimoine

Architecture de pouvoir après le Moyen Âge #1

Le château est actuellement composé d’éléments architecturaux hétéroclites, dont les plus
anciens datent du XIVe siècle. À cette époque, Lavardens était une ancienne place forte
appartenant aux comtes d’Armagnac. La majorité des éléments visibles aujourd’hui date du XVIIe
siècle, et elle est le fruit d’une reconstruction portée par Antoine de Roquelaure à partir de 1608,
et pour laquelle il engagea des architectes de renom : Pierre I Souffron et Pierre Levesville. Il
quémanda à ses maîtres d’oeuvres de moderniser le château médiéval en y conservant les bases et
certaines maçonneries déjà en élévation, et d’y adjoindre des pavillons. Entre 1625 et 1652, un
programme décoratif d’envergure fut commandité.

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À pas de danse et au son des pierres #2

Comment corréler la sculpture et la danse ? Quels liens pour quelles significations ? Hormis les gestes, leur signification et leur symbolisme que nous avons fini par perdre au cours du temps, nous pouvons associer l’art à la danse grâce aux costumes. Ces derniers, sans doute perçus comme un simple détail aux yeux des spécialistes, représentent une clé de compréhension efficace pour analyser l’évolution des mouvements. L’étude des bas-reliefs montraient des danseuses ne portant qu’une jupe très libérée, avec quelques bijoux. Le reste de leur anatomie n’était pas caché (notamment la poitrine laissée à l’air libre). Nous avons là des personnages facilement associables à la divinité tentatrice, descendue du ciel pour séduire les érudits et les hommes (évidemment, pour changer, la femme ne sait que tenter les hommes et cela dans chaque culture !).

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À pas de danse et au son des pierres #1

La danse classique khmère est un art qui se transmettait de génération en génération et, qui
contrairement à d’autres danses notamment indiennes, n’a pas connu de retranscription à l’écrit.
L’absence de support supposait une menace de disparition assez évidente. La danse a failli être totalement oubliée lorsque les Khmers rouges ont décimé la
population artistique et intellectuelle du Cambodge. Cependant, grâce à l’étude et à l’observation
de la sculpture, nous arrivons à en comprendre un peu plus sur la danse et sa pratique à travers les
âges.

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Conserver et réhabiliter le patrimoine architectural et artistique berbère

Me revoilà pour clôturer cette mini-étude sur un sujet que j’affectionne tant. Il y a quelques années, je menais un voyage d’étude en solitaire au Maroc et j’y étudiais la conservation du patrimoine berbère. C’est grâce à l’association et la Fondation Zellidja que j’ai effectué ce voyage. Dans un précédent article  je vous parlais des constructions berbères et

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Les constructions berbères et leurs décors

L’architecture de terre est fragile et dite “éphémère”, c’est une chose très importante à intégrer ; elle est vulnérable face aux intempéries, de même qu’elle utilise énormément de bois. Ce dernier, s’il n’est pas traité, se retrouve être la proie des insectes tels les mites, qui se font un plaisir de détruire les structures portantes, les portes, les planchers et les encadrements. Pour se prémunir contre ces parasites, les Berbères enduisent les extrémités de leur bois avec de la chaux, parfois du goudron. L’architecture berbère se fond toujours dans son environnement naturel, dans lequel elle a puisé ses sources et ses matériaux ; au premier abord, elle ne se manifeste pas par le prestige de ses monuments, malgré des dimensions quelque peu importantes et son décor minutieux et abondant.

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Questionner la patrimonialisation de la mémoire khmère

En quatre années à peine, le régime des Khmers rouges au Cambodge, battit deux exploits historiques : d’abord celui de la brièveté d’un régime communiste et puis celui du pourcentage le plus élevé de la population exterminée. L’un des principaux centres de détention, voire le plus important, était celui de Tuol Sleng, plus communément désigné sous l’appellation S-21. De 1976 à 1979, 15 000 personnes y furent enfermées, torturées puis exécutées à la suite de longs mois de calvaire. Aujourd’hui, presque quarante ans après ces événements meurtriers, S-21 est désormais un musée national et accueille un centre documentaire ouvert à toutes personnes désirant se renseigner et comprendre une partie de l’histoire sanglante du Cambodge.

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