Cambodge

À pas de danse et au son des pierres #2

Comment corréler la sculpture et la danse ? Quels liens pour quelles significations ? Hormis les gestes, leur signification et leur symbolisme que nous avons fini par perdre au cours du temps, nous pouvons associer l’art à la danse grâce aux costumes. Ces derniers, sans doute perçus comme un simple détail aux yeux des spécialistes, représentent une clé de compréhension efficace pour analyser l’évolution des mouvements. L’étude des bas-reliefs montraient des danseuses ne portant qu’une jupe très libérée, avec quelques bijoux. Le reste de leur anatomie n’était pas caché (notamment la poitrine laissée à l’air libre). Nous avons là des personnages facilement associables à la divinité tentatrice, descendue du ciel pour séduire les érudits et les hommes (évidemment, pour changer, la femme ne sait que tenter les hommes et cela dans chaque culture !).

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À pas de danse et au son des pierres #1

La danse classique khmère est un art qui se transmettait de génération en génération et, qui
contrairement à d’autres danses notamment indiennes, n’a pas connu de retranscription à l’écrit.
L’absence de support supposait une menace de disparition assez évidente. La danse a failli être totalement oubliée lorsque les Khmers rouges ont décimé la
population artistique et intellectuelle du Cambodge. Cependant, grâce à l’étude et à l’observation
de la sculpture, nous arrivons à en comprendre un peu plus sur la danse et sa pratique à travers les
âges.

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Questionner la patrimonialisation de la mémoire khmère

En quatre années à peine, le régime des Khmers rouges au Cambodge, battit deux exploits historiques : d’abord celui de la brièveté d’un régime communiste et puis celui du pourcentage le plus élevé de la population exterminée. L’un des principaux centres de détention, voire le plus important, était celui de Tuol Sleng, plus communément désigné sous l’appellation S-21. De 1976 à 1979, 15 000 personnes y furent enfermées, torturées puis exécutées à la suite de longs mois de calvaire. Aujourd’hui, presque quarante ans après ces événements meurtriers, S-21 est désormais un musée national et accueille un centre documentaire ouvert à toutes personnes désirant se renseigner et comprendre une partie de l’histoire sanglante du Cambodge.

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