Architecture de pouvoir après le Moyen Âge #2

Lieux de pouvoir en Gascogne après le Moyen Âge. « Lavardens : du château médiéval à la résidence de plaisance. »

Voici la deuxième et dernière partie de notre communication portant sur le château de Lavardens, dans le cadre du 182ème Congrès archéologique de France, organisé par la Société Française d’Archéologie dans le Gers. Pour rappel, la thématique de 2023 portait sur les Lieux de pouvoir  en Gascogne au XIIIe et XIVe siècles. Je vous renvoie à la première partie qui aborde les éléments architecturaux du château médiéval. 

Sommaire

II – à une résidence « moderne »

Antoine de Roquelaure est natif de la région. Il s’est, comme de nombreux cadets de Gascogne, illustré dans les métiers d’armes. Il entre au service de Jeanne d’Albret, mère d’Henri III, futur roi Henri IV de France, qui lui demande de protéger son fils. Antoine s’acquitte de sa tâche à plusieurs reprises, le roi subissant maints attentats au cours de son règne. Le dix-huitième attentat lui sera fatal : en 1610, Ravaillac poignarde le roi dans son carrosse en plein Paris. Alors à ses côtés, Antoine de Roquelaure, borgne d’un œil, ne peut réagir à temps. C’est pour lui une perte immense. Compagnon émérite, il est récompensé pour ses loyaux services : en 1585, Henri III de Navarre lui offre les seigneuries de Biran et de Lavardens. Antoine de Roquelaure accroît également son domaine de deux fiefs importants érigés en baronnie à son intention. Le pouvoir royal traite aussi généreusement ses descendants. Lavardens et Biran sont promus au rang de marquisat et, plus tard, en 1652 l’essentiel de leur patrimoine gascon est érigé en duché-pairie (ensemble des terres sous la domination d’un duc et pair de France).

Fig. 05 : portrait d’Antoine de Roquelaure (1543-1625). Estampe de L.H. Sisco d’après une peinture de J.-B. Mauzaisse, 19,5 cm x 35,5 cm, 1839-1848, conservé au château de Versailles.

Une commande précise : des travaux d’envergure et des architectes reconnus

Trop occupé par ses nombreuses charges, Antoine de Roquelaure ne s’investit sur ses terres qu’au début du XVIIesiècle. Ainsi, au soir de sa vie, le maréchal est pris d’une fièvre bâtisseuse. En quelques années, il ouvre de nombreux chantiers, parfois simultanément, dont le château de Roquelaure est le premier en 1608 suivi de près par Lavardens. Dès 1614, des embellissements extérieurs sont entrepris dans l’élégante « plaisance » du Rieutort tout proche. En 1619, les travaux vont de pair à l’hôtel du quartier de la Treille à Auch, acquis l’année précédente. Tout un peuple d’ouvriers est mobilisé, les meilleurs architectes sont requis.

À Lavardens, Antoine de Roquelaure sollicite Pierre Levesville (1570-1632), un architecte orléanais. D’après une gravure conservée à la BNF et portant sa signature [1], ce dernier se serait formé à Rome. Entre 1618 et 1620 Levesville a la charge du voûtement du chœur de la cathédrale Sainte-Marie d’Auch. Il explique qu’il était occupé « tant par la fabrique de l’église, château de Lavardens apartenant à monsieur de Roquelaure qu’au bastiment de maisons, où il a tous les jours deux cens personnes ou environ travaillant pour luy ausdites oeuvres […] »[2]. Sophie Fradier [3] insiste aussi sur l’implication de Pierre I Souffron, l’« ingénieur et architecte des bastiments de la maison de Navarre » dans les projets architecturaux d’Antoine de Roquelaure à Lavardens. Cet architecte travaille activement au château de Roquelaure, et il apparaît dans un contrat antérieur daté du 16 juillet 1608 [4]. Nous supposons qu’il serait intervenu au début du chantier à Lavardens, ouvert bien avant 1620 contrairement à la croyance populaire. De plus, autre détail marquant, Antoine de Roquelaure a emprunté une somme considérable à Monsieur de Chavaille afin d’engager les travaux [5], sans omettre de préciser que la famille de Chavaille était liée par mariage à celle des Souffron. 

Il est difficile de déterminer quelles sont les parts respectives du travail attribuable à Pierre I Souffron et à Pierre Levesville. Au travers du livre de comptes de l’intendant du maréchal [6], de la foule de détails (qui vont notamment des salaires quotidiens des manœuvres à l’achat de « feniers » entiers pour les attelages des charrois), on ne peut déduire l’état précis des travaux à cette date. Les rubriques portent moins sur leur mise en œuvre que sur la fourniture de matériaux : la pierre surtout qui provient soit de la démolition simultanée de l’ancienne forteresse, soit du « rocher du château ». Néanmoins, l’ambition est commune et le souci esthétique porte sur la manière d’adoucir, voire de rompre avec l’aspect austère du bâtiment, tout en composant avec le plan initial.

Fig. 06 : Relevés du château établi en 1961 par Jean Payen, architecte des Bâtiments de France, conservé aux Archives départementales du Gers.

B) La recherche de nouvelles formes

Fig. 06 bis. : Photographie de la galerie d'honneur ou grande galerie. Ⓒ Château de Lavardens.

À cette époque, Antoine de Roquelaure et ses maîtres d’œuvres ne se contentent pas d’apporter modernité et changement aux structures existantes, ils usent de ce qu’ils ont sous la main afin d’éviter le surcoût des matériaux ou limiter leur importation depuis les carrières alentours. Le souci économique engendre un défi de taille que les architectes tentent ingénieusement de s’acquitter tout en exprimant leur créativité.     

Ainsi, Lavardens est un chantier contraignant où le parti pris est de conserver les bâtiments préexistants, ce qui inclut la mise en œuvre de solutions astucieuses d’adaptation. Pierre I Souffron propose d’aménager deux pavillons sur trompes à la façade ouest afin de moderniser l’ancien château médiéval par des jeux de volume. Cette décision a pour objectif d’alléger le plan massé. Les tours en trompes s’associent à des hautes arcades plein cintre, ce qui, d’après Sophie Fradier rappelle l’architecture militaire castrale qui conserve une « grande puissance et une certaine gravité » [7]. Jean-Henri Ducos la rejoint sur cette idée, affirmant que la démilitarisation du site dans ses formes architecturales ne lui enlève rien de son passé : « le château de Lavardens suggère plus sa force qu’il ne la montre » [8]. Cette association entre monumentalité, balcons et voûtes en berceau, est à la fois synonyme de nouveauté et d’attachement à la tradition [9]. La transformation en résidence de plaisance est encore plus significative lorsque l’on s’intéresse au soin pris dans la construction de ce système de galeries extérieures étant donné que les balcons se prolongent sur les façades nord, ouest et sud. La jouissance de la vue sur le paysage figure comme une motivation principale, et ce parti pris instaure un « dialogue inédit avec le paysage et l’espace » [10], mais aussi l’envie de faire rentrer la lumière dans cette ancienne forteresse où les ouvertures étaient auparavant obstruées.

Une autre conception de Pierre I Souffron est notable et montre son attachement à l’architecture italienne du XVIesiècle. L’escalier par lequel on accède aux étages du château est positionné hors-œuvre au sein d’une tour rectangulaire située au sud, qui n’est malheureusement pas achevé puisqu’il ne dessert par le cinquième niveau. Pierre I Souffron opte pour la construction d’un escalier rampe-sur-rampe à volées droites alternatives et mur d’échiffre plein, de type italien, très prisée par les architectes du début de la Renaissance [11]. Le couvrement est un berceau en anse-de-panier incliné et associé à des retours en arc-de-cloître.

La participation de Pierre Levesville est mentionnée dans les cahiers de comptes de l’intendant [12] où il supervise plusieurs manœuvres. De la construction proprement dite, on sait seulement qu’au dernier trimestre de 1620, « la grande salle du château » est ouverte de « tuyles à canal » ainsi que la « chambre y joignante avec la garde-robe » et le tout blanchi à la chaux. On sait enfin qu’ont été acquittés des travaux de menuiserie, des « portes plainières », puis des « croisées à six jours » ou encore des « degrés à vis ». Autant d’éléments qui incitent à supposer le chantier en bonne voie. L’étage noble du château, c’est-à-dire le quatrième niveau, est lui aussi bien entamé. Une galerie assure la distribution de six salles à l’ouest et au nord, elle mesure 30 mètres de long et 5 mètres de large. La voûte en anse de panier s’élève à 6,80 mètres de haut.

Le programme décoratif de Lavardens

Fig. 07 : Photographie de la maquette du château figurant les salles de l’étage noble et l’ensemble des pavements du XVIIe siècle. Ⓒ Château de Lavardens.

Le château de Lavardens n’ayant jamais été achevé et étant vide de son mobilier d’antan, le visiteur pourrait être surpris de n’y trouver aucun meuble du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle. Le programme décoratif initial d’une telle demeure incluait probablement un mobilier précieux, ainsi qu’une décoration soignée. Tapisseries, boiseries, miroirs ou tableaux devaient garnir les nombreuses salles du lieu. Pourtant, le château de Lavardens n’est plus meublé depuis la Révolution française, date à laquelle la dernière propriétaire, Philippine-Catherine, marquise de Pins, émigre à l’étranger afin de fuir les menaces qui pèsent sur elle et sa famille. Les Pins reviennent à Lavardens quelque temps plus tard mais sont effarés d’apprendre que la plupart de leurs objets et possessions ont été vendus, volés pendant leur absence. Très remontée, Philippine-Catherine écrit une lettre à la Justice pour retrouver ses biens et réclamer leur restitution. En vain. Les derniers meubles restant auraient été transféré au château d’Aulagnères [13], près de Valence-sur-Baïse, l’un des derniers refuges des Pins.

Les pavements XVIIe siècle constituent la richesse du château de Lavardens. En tout, ce sont dix-sept salles qui comportent chacune un dallage différent, à compartiment unique à l’échelle de la pièce. Le programme décoratif est complet : des jeux de lignes qui s’entrecroisent et organisent l’espace en créant des travées, des carrés, des rectangles et même des fleurs. Leur conception peut être datée entre 1620 et 1653 ; les motifs témoignent du goût de l’époque et les compositions tirent leur inspiration des gravures et des traités d’architecture du XVIIe siècles, notamment ceux de l’architecte André Félibien [14]. Ces sols sont composés d’un pavage de briques posées sur chant dont les dimensions sont en moyenne de 15 cm sur 30 ; les motifs géométriques sont réalisés avec des blocs de pierre calcaire taillés [15]

Le processus de fabrication des terres cuites est complexe : il faut préparer la matière brute, la façonner, la cuire et la poser. L’élaboration des carreaux de pierre est plus simple mais impose de choisir avec soin le matériau et de tenir compte de ses qualités et défauts suivant l’utilisation souhaitée. Les astreintes techniques (poids des matériaux, résistance à l’humidité, fabrication des éléments du sol) et les coûts, génèrent des problèmes de mise en œuvre. La contrainte majeure reste la résistance à l’usure générée par les passages répétés. Effectivement, il n’est pas rare que ces dégradations entraînent la disparition de nombreuses réalisations anciennes. Ici, les pavements du château sont diversement conservés, certains ont été restaurés à la fin du XXe siècle. En 2022, les travaux de restauration ont pour objet de réhabiliter le pavement de la grande salle de réception, figé sous une couche de béton coulée vers 1942.

Les éléments détruits ou inachevés

Il est à relever les nombreux éléments architecturaux prévus et qui auraient fait du château non seulement une résidence de plaisance, mais un témoignage visible de la montée en puissance des Roquelaure.

D’abord, selon toute vraisemblance et en vue des vestiges conservés, l’accès principal se situe au nord-est, dans la bâtisse accueillant les écuries. Cette entrée est figurée par la présence d’une porte ouverte sur la voie publique et sur un escalier monumental. Cette partie ne comporte plus que des vestiges de cet escalier à cinq volées droites voûtées en berceau, où le cheval et son propriétaire devaient rejoindre la cour fermée du rez-de-chaussée haut du logis.

Pascal Liévaux a insisté sur l’importance des écuries au sein des résidences aristocratiques [16], le cheval étant considéré comme « la plus noble conquête de l’Homme » [17], les destriers servent et garantissent la légitimité des maisons régnantes. De même, Antoine de Roquelaure ayant brillé par sa carrière militaire, ce maréchal de France devait porter une grande estime aux écuries. Ce bâtiment était sans doute d’une importance capitale ; en raison de l’absence de cuisines, de communs ou de latrines dans l’architecture subsistante, nous pensons que l’essentiel des salles de service aurait été relégué dans cette aile du château. Cette dernière, qui se développe sur un niveau unique, aurait pu accueillir des étages supplémentaires ; la présence de contreforts imposants à l’est et au nord nous le laisse supposer. De plus, il y a au niveau du mur pignon de l’aile nord-est, la présence de pierres d’attente, dont une particulièrement bien taillée probablement pour marquer l’emplacement d’une potentielle ouverture d’entrée. Toujours dans le mur pignon, nous notons la présence d’une porte à l’étage supérieure, qui devait faire la jonction et être reliée à l’aile des écuries.

Fig. 08 : Élévation sud de l’aile nord-est établie par Stéphane Thouin, architecte en chef des monuments historiques, en juillet 2022.

Dans le cahier des comptes de l’intendant de Roquelaure, seules quelques allusions sont faites sur les aménagements du jardin à propos de terrassements, du fossé qui l’entoure et de sa maçonnerie. Nous supposons donc que des jardins étaient initialement prévus dans le programme de reconstruction et que ces derniers auraient dû se situer sur le versant nord du château.

Bien que nous ayons longtemps affirmé que la forteresse médiévale fut complètement détruite [18], ce n’est pas tout à fait le cas : le réemploi et l’adaptation du nouveau château à l’ancien sont parfaitement perceptibles. Cela peut s’expliquer par la reconnaissance des Roquelaure et l’ambition de s’ancrer symboliquement dans une filiation aux Armagnac (dont ils furent les vassaux pendant plusieurs générations). 

            Hélas, le vieux maréchal ne verra jamais la fin des travaux. Il meurt à l’âge de quatre-vingt-un ans laissant à sa famille le soin de poursuivre la reconstruction. Ils ne vivront jamais dans ce château. Parmi les nombreux enfants d’Antoine de Roquelaure, beaucoup sont morts jeunes et des fils restants, seul Gaston-Jean-Baptiste de Roquelaure tente de parachever les aménagements. Ne disposant pas des mêmes finances que leur aïeul et très demandés à la cour de Versailles, les descendants Roquelaure préfèrent gérer leurs affaires en d’autres lieux. Les travaux ralentissent et sont interrompus par une épidémie de peste noire en 1653. Même si de nombreuses modifications sont apportées par les futurs résidents, ce château restera à jamais inachevé.

Fig. 09 : Façades nord et ouest dessinées par J. Philippe et lithographiées par Aumont dans DUCOURNEAU, A., La Guienne historique et monumentale, Bordeaux, 1842.

Notes & références

[1] LEVESVILLE, P., Petrus Levesville Aurelianensis Inventor Romae, gravure conservée au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale de France, vers 1595-1600. TOLLON, B., « L’architecte Pierre Levesville et les origines du style du XVIIe siècle à Toulouse », p. 7-16, In : Actes du colloque international, Collectif Peire Godolin 1580-1649, Université Toulouse Le Mirail, 1983.

[2] COSTA, G., « Pierre Levesville : l’œuvre d’un architecte orléanais dans le midi de la France pendant le premier tiers du XVIIe siècle », In : 96ème Congrès National des Sociétés Savantes, tome 2, 1976, p. 344-345.

[3] FRADIER, S., Les frères Souffron (vers 1554-1649). Deux architectes-ingénieurs entre Guyenne et Languedoc, au temps de l’annexion de la Navarre, thèse d’histoire de l’art, sous la direction de Pascal Julien et Javier Ibáñez Fernández, Université de Toulouse Jean-Jaurès et Université de Saragosse, 2016.

[4] Arch. dép. du Gers, 3E 600, fol. 201 v°-202 v°.

[5] Arch. dép. du Gers, E94 1020.

[6] Conservé seulement pour l’année 1620.

[7] FRADIER, S., op.cit., 2016, p.334.

[8] DUCOS, J.H., op.cit., n.d., p.25.

[9] L’usage du balcon était rare au début du XVIIe siècle, mais dans l’œuvre de Pierre I Souffron qui usa de cette forme au château de Cadillac.

[10] FRADIER, S., op.cit., 2016, p.334.

[11] GUILLAUME, J., « Le système de l’escalier. Grille d’analyse et vocabulaire international », In : L’escalier dans l’architecture de la Renaissance, Actes du colloque tenu à Tours du 22 au 26 mai 1979, Paris, Picard, 1985, p. 209.

[12] Arch. dép. du Gers, E 94.

[13] DUCOS, J.H., op. cit., n.d., p.14.

[14] FÉLIBIEN, A., Des principes de l’architecture, de la sculpture, de la peinture, et des autres arts qui en dépendent, chapitre XVII « Du Pavé & Carrelage », Paris, Coignard, 1690, p. 122-125.

[15] TOGNI, B., « Organisation compartimentée : Lavardens (Gers) château », In : Carrelages et dallages du XIIe au XIXesiècle, Paris, Éditions du Patrimoine, 2010.

[16] LIÉVAUX, P., Les écuries des châteaux français, Paris, Éditions du patrimoine, 2005.

[17] BUFFON (de) G.L.L., « Le cheval », Histoire naturelle, générale et particulière, Tome 4, Paris, Imprimerie Royale, 1753, p. 174.

[18] POLGE, H., « Le château de Lavardens », In : Congrès Archéologique de France, 1970, p. 225.

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